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Les intellectuels faussaires: 14 refus d'éditeurs !

J'essaie de faire vivre un blog consacré à l'économie, la finance et la politique, trois domaines où j'ai la prétention d'avoir quelques connaissances. Si aujourd'hui j'ai décidé de sortir de mon univers de prédilection c'est pour vous parlez d'un livre que j'ai lu et que j'ai beaucoup aimé.
Les intellectuels faussaires du géopolitologue Pascal Boniface y dénonce la falsification intentionnelle de la vérité concernant les grandes questions géopolitiques de la planète par des intellectuels aficionados des grands médias français qui ainsi tentent d'imposer leurs opinions au grand public. Nul doute que cet ouvrage fera date et qu'il marquera les esprits bien au-delà de la querelle de chapelle entre "experts" du Proche et du Moyen-Orient.
J'espère aussi qu'il fera des émules dans d'autres domaines comme l'économie, les questions sociales ou la science où d'autres faussaires sévissent.

Restructuration de la dette grecque: Pourquoi la France et l'Allemagne sont aux antipodes

A. Merkel, G. Papandréou et N. Sarkozy
En échange d'un prêt de 110 milliards d'euros accordé en mai 2010 (80 milliards de la zone euro et 30 du FMI), Athènes s'était engagée à appliquer un plan de rigueur draconien pour réduire son déficit public. Le plan se décomposait en trois parties: baisse des dépenses publiques, augmentation des impôts et privatisations.

Les salaires ont baissés, les pensions de retraite ont été gelées, la tva a fortement crue mais les plus grandes fortunes échappent toujours au fisc, la très riche église orthodoxe est toujours exemptée d'impôts et les capitaux fuient le pays ce qui, au passage, affaiblit les banques grecques (38 milliards auraient été placé en Suisse ces dix-huit mois selon le ministère des finances grecs). En somme le peuple "d'en bas" subit de plus en plus fortement la crise, les plus riches s'en sortent mieux. Le pays ayant connu sa pire récession en 2010 avec une baisse du PIB de 4,2%, l'état va voir sa dette culminer à 150% du PIB en 2011. 

Crise de la zone euro: 4 options mais aucune solution

Les trois pastoureaux de Fátima
La zone euro est en crise aujourd'hui parce que certains états ont accumulé des dettes tellement importantes que les marchés n'acceptent de les financer qu'à des taux usuraires. Ces états, nous les connaissons tous; Grèce, Irlande, Portugal, mais la liste n'est pas close et peut s'allonger du jour au lendemain.
Face à la gravité de la situation, les dirigeants européens et le Fond monétaire international ont mis en place des dispositifs d'urgence (prêts bilatéraux, fonds de stabilisation européen, prêt du FMI, achat de bon du trésor par la banque centrale européenne...). Ces différentes actions ont permis de sauver les trois états de la faillite immédiate et d'éviter une contagion au reste du continent. Mais rien n'est résolu sur le long terme.
Les très récentes mauvaises nouvelles venant d’Athènes font croire à certains que la solution mise en place par l'UE et le FMI n'a peut-être été qu'une rustine. La Grèce ne parvient pas à redresser sa situation financière assez rapidement, les privatisations piétinent et le déficit budgétaire ne diminue pas assez rapidement. Est-ce le moment de passer à un autre scénario?

Les Allemands sont-ils des fainéants?

Deux inconnues à la fête de la bière à Munich
Mi-juin, lors d'une réunion politique de son parti dans une petite ville allemande, la chancelière Angela Merkel déclarait: "il faudrait que dans des pays comme la Grèce, l'Espagne, le Portugal, on ne parte pas à la retraite plus tôt qu'en Allemagne, que tous fassent un peu les mêmes efforts, c'est important". Petite réunion, petite ville, petite  phrase, mais gros effet, pas seulement dans les trois premiers pays cités mais aussi chez ceux qui pourraient se sentir visés comme la France ou l'Italie. Solidarité latine oblige ou égo froissé.

Un tel affront pour la France ne pouvait pas rester sans réponse, mais comme Angela n'avait pas désigné nommément Paris, ni le président ni le gouvernement ne pouvait relever le gant, l'image du couple franco-allemand solidaire et moteur de l'Europe en aurait pris un sérieux coup mais pire, cela aurait laisser entendre que la France avait un problème avec son système de retraite alors qu'on venait juste de nous vendre une réforme douloureuse de l’assurance vieillesse qui doit assurer, selon ses auteurs, son financement pour les vingt ans à venir. C'est Patrick Artus, chef économiste de la banque Natixis, qui va faire le job de porte-flingue avec une étude comparative Allemagne vs pays latins & Grèce. Son employeur ayant bénéficié du plan de sauvetage des banques financé par l'état français, ce n'est qu'un juste retour d’ascenseur.

Pourquoi François Hollande va gagner en 2012

Les déboires new-yorkais de Dominique Strauss-Khan, candidat putatif du PS, semblent avoir ouvert une ère d'incertitude pour les primaires socialistes et donc pour l'issue de la prochaine élection présidentielle.  En fait ce n'est qu'une apparence, il n'en est rien, car la nature ayant horreur du vide un nouveau champion s'est imposé rue de Solférino: François Hollande. Le député de la Corrèze sera le candidat du PS, se qualifiera pour le second tour et battra sans coup férir Nicolas Sarkozy, si celui-ci arrive à se qualifier au premier tour.

La dynamique de l'investiture au bénéfice du favori

Si François Mitterand s'impose comme le candidat du PS à l’élection présidentielle de 1981, bien que les Français de gauche comme de droite, lui préfèrent Michel Rocard, c'est parce qu'il contrôle l'appareil du parti.
Les temps ont bien changé, aujourd'hui les militants et les sympathisants de gauche ont les yeux rivés sur les sondages, la première préoccupation des sympathisants de gauche n'est ni le chômage, ni la crise économique, ni l'insécurité (et cela ne le sera jamais), ni les retraites, ni le pouvoir d'achat, c'est battre Nicolas Sarkozy. Pour atteindre cet objectif le choix se portera donc sur celui qui a le plus de chance de battre le président actuel au deuxième tour de la présidentielle. Selon les derniers sondage Hollande l’emporterait face à Sarkozy avec 62% des voix quand Aubry ne fait "que" 59%. Cette "dictature" des sondages a profité à Ségolène Royale et à DSK, cela profitera à François Hollande aujourd'hui.
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