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Députés représentants les Français de l'étranger: le triple échec

Avec 8 circonscriptions remportées sur 11 par le PS et son allié les Verts, on peut dire que les premières élections législatives organisées pour désigner les députés représentants les Français installés à l'étranger ont été une large victoire pour la gauche. Oubliées les accusations lancées contre l'UMP d'un "TPLD" (Tout pour le droite) avec des circonscriptions taillées sur mesure acquises d'avance.
Feedback rapide sur un article que j'ai écrit il y a presque un an, Députés de l'étranger: Victoire acquise d'avance pour l'UMP? où je montrais, chiffres à l'appui, qu'un tsunami de la gauche était possible. J'avais pronostiqué qu'en cas de victoire du candidat socialiste (les primaires socialistes n'avaient pas encore été organisées) avec 54% des voix le PS emporterait 8 circonscriptions contre 3 pour la droite. Finalement il n'aura suffit que de 52% pour atteindre ce but. Pour être plus précis le PS a remporté 7 sièges et son allié EEL l'Amérique latine (à cette époque PS et Verts étaient toujours en pleines négociation pour les législatives).

Dette souveraine à taux d’intérêts négatifs: pas si dingue qu'il n'y parait

Le club des pays qui empruntent avec des taux négatifs compte un membre de plus depuis cette semaine, le Danemark, qui vient rejoindre l'Allemagne et la Suisse. Copenhague est parvenu à placer pour 3,35 milliards de couronnes danoises (environ 567 millions d'euros) d'obligations à échéance 2014 au taux de -0,08% quand au même moment un autre royaume, celui d'Espagne, devait concéder 5,10% pour la même échéance. Pour un même investissement de 10.000 euros, le Trésor espagnol devra débourser 10.765 euros dont 765 euros d’intérêts alors que son confrère danois ne remboursera qu'environ 9.988 euros soit 12 euros de moins que ce qu'il a reçu, le monde à l'envers.

Valérie Trierweiler doit-elle retourner à la cuisine?

Pour moi c'est clair et entendu, dans une démocratie tout le monde a le droit d'exprimer son opinion sur n'importe quel sujet et même de dire des conneries - moi le premier! -. Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, bénéficie aussi de ce privilège. Et pourtant ses dernières déclarations sur Twitter, où elle apporte son soutient au candidat "dissident" (dissident...je pensais qu'on n'utilisait cet adjectif que pour parler d'opposants chinois, russes ou cubains) Olivier Falorni qui fera face à La Rochelle à Ségolène Royal, l'ancienne compagne de Hollande (même Feydau n'aurait pas oser imaginer une telle histoire).
Aucun doute que la "première dame de France" doit être particulièrement vigilante dans sa communication pour ne pas mettre en porte-à-faux le président de la république. Comme avec tous les proches d'un chef d'Etat (et une concubine c'est difficile de trouver plus proche n'est-ce pas?) on ne sait jamais si ils s'expriment en leur nom propre ou au nom de leur patron. On ne va pas recommencer le même cirque que Sarkozy et ses conseillers spéciaux, Guaino et Guéant, qui se permettaient de contredire en public des ministres. La bouille de Madame Trierweiler est plus agréable à regarder mais c'est pas une excuse pour faire pareil.

Quelle est la différence entre le quantitative easing, le LTRO et la planche à billets?

Face à la crise de la dette que traversent les pays européens deux camps s'affrontent au sein de l'Union européenne et chacun a sa solution pour éteindre l’incendie qui se propage à travers le vieux continent. Ceux qui pensent que le retour à la normale viendra par une politique de rigueur ou d’austérité et d'autres qui plaident pour une politique de relance et souhaitent que la Banque centrale européenne (BCE) adopte une politique monétaire plus axée sur la croissance que sur la surveillance de l'inflation.
Ces derniers nous parlent avec délectation et envie de quantitative easing (Q.E.), le dernier anglicisme qui fait fureur dans la presse, appliqué par la Banque d’Angleterre ou la Federal reserve américaine. Ce nouveau terme (enfin nouveau pour les Européens, les Japonais le connaissent depuis 20 ans) est reprit en boucle dans les médias avec une définition très différente selon son positionnement politique.

Irlande: victoire du oui au référendum sur le pacte budgétaire

Le résultat du vote irlandais par référendum sur le pacte budgétaire européen était très attendu en Europe et par les "marchés". Il est sans appel. 60,3% de oui avec une participation de 50%, un taux conforme à ce genre de consultation en Irlande.
Après la douche froide des élections législatives grecques du mois dernier où avaient triomphé des partis anti-mémoremdum européen et les récents déboires de la banque espagnole Bankia, le référendum organisé par l'Irlande prenait une importance singulière mais pas cruciale pour l'Union européenne (UE). Importance renforcée par le fait que l'Irlande est le seul pays a avoir choisi cette procédure de ratification. La vox populi irlandaise faisait figure de vote par procuration pour tous les Européens se plaignant de ne pas être consultés directement. Une réponse négative aurait non seulement été un mauvais signe envoyé aux prêteurs des pays de la zone euro mais il aurait apporté de l'eau au moulin des eurosceptiques.

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